Joe : Alors Vlad, tu en es où ?! Ça vient, ces attentats de Moscou ?!
Vlad : Du calme Joe. Je t’ai dit qu’une guerre, ça se brusque pas comme ça. Tout est progressif. Pour commencer, j’ai déclaré indépendantes mes régions frontalières que j’avais remplies de nazis avec ma propagande au fil des années. Un peu comme je l’ai fait avec vos pays, mais là, ce sont des régions frontalières, alors c’était plus facile de les faire tourner.
Manu : C’est dégueulasse et ça mérite tout un paquet de sanctions comme dirait l’autre, mais c’est toujours pas assez motivant pour entrer en guerre…
Vlad : La deuxième étape, c’est de protéger ma petite région, parce que quand une région devient indépendante, elle peut être la proie de tout plein de pays hostiles. Donc, maintenant, j’envoie mes troupes dans mes régions pro-russes indépendantes pour les prendre sous mon aile, comme un gentil papounet. Un papounet un peu sévère sur les bords, mais un gentil papounet.
Manu : Un psychopathe, quoi…
Vlad : Voilà, oui. Comme vous, mais un peu moins faux-cul. Faux-cul quand même… mais moins que vous… Moi, quand économiquement, j’ai besoin d’une guerre, je n’en fais pas un secret.
Joe : Tout ce que je peux faire pour le moment, c’est passer à la deuxième série de sanctions… C’est un peu lent.
Manu : Ben l’Europe aussi… On attend toujours la guerre, là !
Vlad : Pas tout de suite. Pour le moment, je m’occupe tranquillement de mes affaires, je ne comprendrais pas qu’on puisse me déranger pendant que je m’occupe de mes affaires, et je vous dirais même de vous occuper de vos affaires. Comme dans une cour de récréation remplie de petits salauds, mais en plus grand. Pour le moment, mes affaires consistent à mettre la région sous occupation russe.
Joe : C’est bon, j’ai compris. Bon Vlad, si tu n’arrives pas à organiser ta propre résistance dans ta région occupée, je m’en occuperai moi-même. D’ailleurs, même si ça ne devait pas mener à des attentats en Russie, je le ferai juste pour te faire chier.
Manu : Oui, on ira plus vite. Ça traine, là.
Vlad : Non ça traine pas. J’ai l’habitude. On est dans les temps. Pour le moment, la résistance s’organise. Après, on voit.
Manu : Non, d’un point de vue économique, ça traine.
La suite des négociations dans pas trop longtemps.