Les festivals numériques

La publication de ces articles de blog risque d’être un peu moins régulière jusqu’au 24 décembre, puisque je commence deux jours de dégustation de chocolats en grande surface, suivis le dimanche par une semaine de démonstration de coffrets cadeaux jusqu’à Noël (en plus des mises en rayon le matin). Dès que j’ai un peu de temps libre, j’essaie également de rester à jour sur les scénarios de Rage et Worlds of Rage, afin que mes dessinateurs puissent embrayer sur les épisodes suivants dès qu’ils auront terminé les épisodes en cours. Si j’arrive à garder les yeux ouverts assez longtemps, je continuerai à écrire un article par jour sur ce blog, mais rien n’est moins sûr.

En attendant, voici un petit article sur les festivals virtuels !

Vaccin où non, la crise du Corona n’est toujours pas terminée, et les éditeurs indépendants sont en train de s’organiser pour éponger les pertes de cette année 2020 à cause de tous les festivals annulés, qui constituaient quand même une partie non négligeable de leurs revenus. J’ai vu passer sur Facebook un groupe d’éditeurs indépendants organisant notamment des événements de dédicaces virtuelles sur Discord. Voici le lien Facebook. La vidéo explicative disponible à cette adresse vous donnera toutes les infos pour vous connecter, dialoguer, assister à des séances de dédicaces… et bien plus encore ! La page Discord est très complète, et les fans de BD françaises vont certainement s’y retrouver.

De son côté, le festival Auxerre fait son Angoulême va également passer en virtuel l’année prochaine, toujours sur Discord, et je suis en train de réfléchir à une participation éventuelle à ces événements, voire à la création d’un système de dédicaces virtuelles indépendant.

Mon problème, ce n’est bien entendu pas l’aspect virtuel de la chose, puisque j’ai adopté depuis des années un système de prépublication exclusivement numérique. Les numéros de Rage par exemple, sont tout d’abord publiés en numérique, et tous les deux numéros, j’en publie une version imprimée sur Amazon. La raison de ce système est uniquement financière : une BD en couleurs sur Amazon doit faire au moins une cinquantaine de pages pour m’apporter une marge raisonnable, et chaque épisode de Rage fait un peu plus de vingt pages. Combiner deux numéros pour obtenir une version imprimée que je peux vendre en festival me semble être la meilleure option.

Non, mon problème, c’est que je ne suis que scénariste en auto-édition, pas dessinateur. Je travaille avec des dessinateurs résidant pour la plupart au Brésil, et il faudrait que toute l’équipe soit dispo pour une séance de dédicaces, afin qu’au moins un dessinateur puisse compenser pour les désistements éventuels des autres. Et ce ne sera pas gratuit pour moi. Pour qu’un dessinateur prenne sur son temps pour dédicacer un livre sur lequel il ne touche aucun pourcentage, il faudra qu’il soit payé. Donc, il faudrait que tout le monde puisse s’y retrouver financièrement, même s’il y a quelques pertes de mon côté.

C’est pas évident, mais j’y réfléchis. Je ne sais pas trop comment je vais m’organiser, mais la première étape sera la création d’un système de vente directe sur le Rage Website, qui me permettra de vendre des versions spéciales dédicacées de mes livres exclusivement en numérique. L’aspect Collector de la chose risque de faire défaut, un livre numérique dédicacé étant reproductible à l’infini, mais ça reste possible. Je vais donc me pencher sur le sujet et essayer de trouver quelque chose de simple et convivial à vous proposer.

En attendant, voici une petite galerie de toutes les versions virtuelles de Rage et Worlds of Rage. Cliquez sur chaque image pour consulter la fiche du livre correspondant sur le Rage Website, et vous le procurer dans votre bibliothèque numérique préférée.

A propos Eric Peyron

Eric Peyron n'est un Expert en Rien. Après trois années de Fac dont deux redoublements, Peyron a commencé les petits boulots en intérim pour gagner un peu de blé. Heureusement, inconditionnel de comics en version originale (à cause de la censure et des traductions lamentables de la plupart des versions françaises de l'époque), Peyron est rapidement devenu traducteur d'anglais autodidacte pour des magazines informatiques des années 1990-2000, puis pour de nombreuses sociétés de traduction. Suite au refus par ces mêmes sociétés d'accepter une augmentation de ses tarifs en vingt ans, Peyron a fini par revenir à ses premiers boulots au SMIC, qui paradoxalement, vingt ans plus tard, rapportent plus que des traductions techniques… Actuellement, l'Expert en Tout fait donc de la mise en rayon, des inventaires et démonstrations en grande surface, monte et démonte des stands d'animation, donne des flyers aux passants dans la rue, distribue des prospectus dans vos boîtes aux lettres, et remplace des affiches dans les toilettes des bars et restaurants. De jour comme de nuit. Accessoirement, il est aussi auteur de BD en auto-édition, mais ça, vous le savez probablement déjà. Bref, Peyron est un type qui ne comprend absolument rien à rien, comme la plupart des imbéciles qui se baladent régulièrement sur les réseaux sociaux, mais ça va pas l'empêcher de donner son avis !

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