Ah ben ça fait longtemps que je ne me suis plus penché sur ma courbe imaginaire du COVID 19 (oui, pour moi, c’est masculin. C’est plus simple). Alors où en est-on ? Comme prévu dans notre épisode précédent, on arrive à la fin de l’automne et la courbe baisse. On a eu un deuxième confinement progressif qui se présente lui-aussi sous forme de courbe, avec un pic de confinement, puis un déconfinement progressif à partir du 28 novembre (qu’est-ce que c’est chiant, ce vocabulaire de statisticien…). Au 28 novembre, le risque majeur de chopper le virus sera de se respirer dessus, et tout le monde va se ruer dans les magasins pour faire ses courses de Noël (dans le respect des nouvelles règles sanitaires, bien sûr), et prendre le train, le métro et le bus, pour aller on ne sait où. Paradoxalement, le taux de contamination va continuer de baisser, mais au ralenti et de façon irrégulière. On va continuer comme ça jusqu’à la mi-janvier, puis on va rouvrir les bars, hôtels et restaurants, et la courbe de contamination va progressivement remonter. Ce sera léger au début, mais c’est toujours exponentiel, donc sans campagne de vaccination, on se devrait se retrouver quelques mois plus tard à monter très rapidement vers un pic de contamination critique sans comprendre comment, avec l’impression que ça nous tombe dessus. Avec une campagne de vaccination, les niveaux devraient baisser, puis rester à peu près stables, et nous mener vers une fin d’année 2021 prudente, mais moins catastrophique que la fin 2020. Au niveau sanitaire. Parce qu’au niveau économique, la courbe sera inversée sans que personne ne comprenne non plus comment on en est arrivé à une situation aussi dramatique. Mais c’est un autre sujet.
En attendant, si en plus du port du masque et de la visière, vous ne voulez vraiment prendre aucun risque, voici un bon conseil que je tiens de mon vieil ami George Orwell, l’auteur de 1984 : lavez-vous les mains, et ne touchez à rien.
Bon, c’est bien joli de déconner, mais tout ça me fait penser qu’avant une série d’articles sur l’inflation et la crise économique, je devrais quand même mettre à jour ma page sur le COVID 19 en la transformant en articles de blogs. Je vais donc commencer les copier-coller et les mises à jour de chaque paragraphe.
Ah ben tiens, puisqu’avant-hier, en rentrant du boulot vers 3:00 du matin, j’ai passé le reste de la nuit à discuter par PM avec un ami sur le COVID et le fameux documentaire Hold-up, voici déjà le petit paragraphe sur les pandémies. Ça n’a pas trop vieilli, et c’est cadeau.
Les pandémies
Bon, à l’évidence, les chercheurs n’ont jamais eu trop envie de descendre dans des grottes pour attraper des chauves-souris, dans le but d’étudier les différents virus inconnus dont elles sont porteuses. C’est clair que parmi tous ces gens qui avaient fait des années d’études pour se la couler douce, il n’y avait pas beaucoup de volontaires pour aller jouer à Indiana Jones… Il y aura naturellement beaucoup plus de volontaires à présent, parce qu’on est tous devenus très motivés, mais même s’il n’y en avait pas, pas d’inquiétude, on va en trouver quand même des chauves-souris porteuses de virus inconnus. La déforestation va se poursuivre, et toutes ces espèces qui vivaient en isolation dans leur petit coin de forêt vont déménager pour voir du pays, et nous faire découvrir les virus inédits dont elles sont porteuses. La fonte des glaces va se poursuivre aussi, et des virus dormants qui vont s’étirer, mettre leurs charentaises et se diriger lentement vers la cuisine pour boire un petit café avant de tous nous massacrer, on en aura quelques uns aussi. Donc des virus inédits, on en aura, et on pourra tranquillement les étudier en essayant de survivre.