J’avais envisagé de consacrer cette semaine à des articles originaux, mais le travail m’a rattrapé. J’ai attaqué la semaine en participant à la restructuration d’un magasin, et je vais passer à la vente d’aspirateurs en animation pour ce jour et demain. Qu’à cela ne tienne ! Je vais mettre à jour l’un de mes vieux articles pour compenser. Vous avez donc droit aujourd’hui à un nouvel article sur le confinement avec une petite digression sur la propagande.
Le 11 mai, dès la sortie du premier confinement, on s’est mis à redouter un nouveau confinement immédiat parce que les gens ont tendance à ne pas être disciplinés, mais au lieu d’une semaine de gestation du virus post-confinement et une augmentation des cas la semaine suivante, le virus a progressivement disparu, puis est progressivement réapparu pendant la période estivale. Au printemps, les propagandistes nous avaient appris à reprocher au gouvernement l’absence de masques, en été, ils nous ont appris à refuser de le porter, comme de vrais petits moutons de Panurge. Avec l’approche des élections américaines, les réseaux sociaux ont commencé d’ailleurs à se pencher sérieusement sur le problème (et c’est pas trop tôt…) Twitter par exemple, a identifié 60 % des comptes poussant à la réouverture de l’Amérique comme des bots, quand ses responsables ont remarqué qu’il était humainement impossible d’envoyer des posts à une fréquence aussi rapide. Je ne sais pas si vous réalisez… Ça signifie que même sur les 40 % restants, il existe encore une proportion de faux comptes. Ce sont ces faux comptes que j’ai tendance à appeler des propagandistes. De vrais humains sous de fausses identités travaillant dans des centres d’appels mandatés par qui veut bien les payer. Des mercenaires organisés et bureaucrates qui communiquent en suivant des procédures comme des agents commerciaux. Les clusters ont augmenté en automne, et ils ont fait de leur mieux pour amplifier la colère du peuple. La bonne nouvelle, c’est qu’on lit de moins en moins que le virus est une invention, puisqu’à ce jour, la plupart des gens qui n’ont pas chopé le virus connaissent tous personnellement des gens qui l’ont eu…
Le premier confinement, qui a duré du 17 mars au 11 mai, a permis de faire baisser la propagation du virus à des niveaux acceptables. Pendant le premier mois post-confinement, le port du masque n’était pas obligatoire. On commençait à peine à en avoir d’ailleurs, et la règle sanitaire était facile à deviner : le port du masque n’est pas nécessaire quand le gouvernement n’en a pas… Les gens se détendaient un peu trop, se réunissaient un peu trop, mais ne se contaminaient finalement pas trop, malgré cette caractéristique du virus à rester un peu dans l’air en attendant d’être respiré. Traduisez : on ne portait pas de masque, mais on ne tombait pas souvent malade…
La deuxième phase, c’était la réouverture des hôtels, bars et restaurants le 15 juin. On ne pouvait pas faire autrement. S’ils étaient restés fermés pendant la période estivale, ils se seraient tous retrouvés en faillite. Alors on leur a donné un tas de précautions à prendre pour ne pas que les clients contaminés contaminent les autres (pour pallier à une menace venue de l’extérieur, donc). En revanche, pour la vaisselle, à part la désinfection des plans de travail, pas plus de précautions que d’habitude, même si un lavage à 68° paraît une bonne idée. L’idée que le virus s’attrape difficilement par ingestion a peut-être occulté le fait qu’il ne faut pas qu’un objet contaminé entre en contact avec les yeux, le nez ou la bouche… Ou peut-être qu’on avait juste besoin que le tourisme reprenne l’été quoiqu’il advienne. Donc, pour le lavage des verres, des assiettes et des couverts, de nombreux hôtels, bars, restaurants, cantines, restaurants d’entreprises et autres endroits où l’on se réunit pour boire et manger, ont fait comme d’habitude… Un mois plus tard, la propagation du virus était en hausse, de même que le taux d’hospitalisations, et la hausse a été exponentielle. Le port du masque est donc progressivement devenu obligatoire un peu partout. Malgré le port du masque, le taux de contamination a grimpé (d’autant plus que l’augmentation du nombre de tests a mis en valeur la circulation du virus, ce qu’on n’avait pas en mars). En septembre, les touristes étaient partis mais tout le monde était revenu à l’école et au boulot, pour manger au resto, à la cantine, etc. Et le taux a continué de monter.
À ce sujet, j’ai vu le 25 octobre une émission dans laquelle on se demande quand la propagation du virus a commencé à augmenter de nouveau. C’était le 15 juin 2020. Elle a augmenté à partir du 15 juin 2020. C’est facile. Allez, je vous fais un prix, je compte une moyenne d’une semaine de gestation, et je vous fais l’augmentation à partir du 22 juin 2020, comme ça, on se dispute pas. Sérieux, c’est facile. C’est dingue comme les trucs les plus simples arrivent à vous échapper, parfois…