J’ai déjà consacré un petit paragraphe à la diversité dans 10 ans de galère, et je vous avais bien dit à l’époque que vous n’alliez pas y couper. Bon, ben comme je suis toujours en train de découper les vieux articles de ce site pour les transformer en posts, je vais encore faire un couper-coller, pour passer à quelques mots sur le racisme.
Le racisme est redevenu un terme à la mode. Il y a quelques mois, suite à l’annulation de la diffusion d’Autant en emporte le vent, on a eu une pétition pour une annulation de la diffusion de Split sur Netflix, parce que c’est une souffrance pour les personnes atteintes de trouble dissociatif de la personnalité. J’imagine qu’on va aussi se plaindre de la diffusion des Freddy par respect pour les grands brûlés, mais ce n’est pas le propos de ce paragraphe.
Il y a quelques mois, donc, tout le monde s’est mis à parler de racisme, les personnes de toutes les couleurs ont manifesté ensemble contre le racisme, les naz… pardon les suprémacistes blancs nous parlent même de racisme anti-blanc, et les médias, sensibilisés à la souffrance de personnes pour lesquelles n’importe quoi est une souffrance, cherchent des moyens de diffuser leurs productions sans choquer pour faire plaisir à tout le monde et garder leur public.
Trouver plutôt une solution au racisme serait préférable, mais vous n’allez même pas y réfléchir, parce que quelle que soit votre soi-disant race, vous êtes tous racistes.
C’est pourtant simple.
Le racisme, on a identifié ce que c’est depuis qu’on a étudié le comportement de psychopathes lorsqu’ils sont confrontés à la souffrance d’autrui. On a découvert que même une personne normale ressent plus d’empathie pour une personne de la même couleur que lui que pour une personne d’une couleur différente. Partant de là, on s’est appliqué à ne pas essayer de trouver de solution.
La solution est simple et facile à implémenter. Elle s’applique sur plusieurs générations, mais il suffirait de la tester pour constater qu’elle est fonctionnelle. Et comme d’habitude, pas d’inquiétude, je suis un expert Facebook. Un mec qui a arrêté ses études au Bac, et qui a envie de passer pour « quelqu’un-qui-sait ». J’envisage d’ailleurs de demander une validation des acquis sur la base de mes heures totales de connexion à Facebook, dans tous les domaines scientifiques, techniques et politiques à la mode. Tout ceci pour dire : tout va bien, vous pouvez me faire confiance.
Alors, vous prenez une classe mixte de maternelle d’une trentaine d’élèves, et vous la divisez en trois groupes égaux : un groupe avec des T-shirts rouges, un avec des T-shirts verts et un autre avec des T-shirts bleus. Vous leur faites porter leurs couleurs en permanence quand ils sont en classe et en récréation. Quand les personnalités commencent à se stabiliser dans les groupes, vous les réorganisez, et vous continuez à faire porter des couleurs à tout le monde sur toute la scolarité jusqu’au lycée.
Et c’est tout. Et ça marche. Mais vous n’allez pas le faire, déjà parce que les extrémistes vont paradoxalement vous opposer qu’en démocratie, on ne porte pas d’uniforme à l’école et vous sortir des arguments contre un prétendu conditionnement des masses, mais surtout parce qu’il s’agit d’une solution fonctionnelle, qui a pour effet de faire fraterniser votre enfant avec l’ennemi au sein d’un même groupe. Notez d’ailleurs que l’ennemi n’est jamais le même, en fonction de la personnalité et des opinions des parents. Vous n’allez pas accepter cette solution parce que vous êtes tous racistes. Et même si vous ne l’êtes pas, vous pratiquez tous une forme ou une autre de discrimination. Et ça vous arrange bien.