WandaVision, Episode 9

Ça y est, c’est terminé ! Evidemment, je m’étais trompé sur plein de trucs (notamment sur Ralph Bohner… Après, à ma décharge, j’avais pas révisé mon Darkhold), mais c’était tellement le pied d’essayer de deviner la suite de chaque épisode et de lire les théories farfelues de médias comme ScreenRant, dont les rédacteurs sont de vrais professionnels de la promotion (jamais je n’aurais imaginé qu’on puisse trouver autant de trucs à dire chaque jour sur un pauvre épisode d’une demi-heure) que je vais recommencer tous les jeudis. Tous les jeudis, parce que chaque vendredi, Marvel vous prépare quelque chose sur Disney+ ! Le prochain truc, c’est le Making-of de WandaVision. Du coup, j’en profiterai pour vous dire tout le bien (et le mal…) que je pense de ces émissions spécial Marvel sur Disney+, d’un enthousiasme débordant et souvent complètement dénuées d’objectivité comme il se doit. Mais sans plus attendre, on va passer à WandaVision !

Alors le résumé est sensiblement le même que celui de mon dernier article sur le sujet, à part l’histoire de Quicksilver, qui était finalement un type normal piégé par Agatha avec le même genre de sortilège que pour les citoyens de Westview, pour jouer à la fois le rôle de Pietro et de son mari Ralph… sous son vrai nom, contrairement aux autres citoyens de Westview. Pour la fin, ben la White Vision se fait restaurer le disque dur par la Conditional Vision, ce qui revient pratiquement à ressusciter le personnage. Wanda assume son rôle de Sorcière plus-que-suprême, piège Agatha dans son rôle de voisine à Westview, pour la garder sous la main, puis fait ses adieux à ses souvenirs, dont font maintenant partie ses deux enfants (qu’elle avait apparemment créé de toutes pièces, comme la Conditional Vision). Et Vision disparaît dans une scène qui serait presque touchante si on ne savait pas qu’il existe encore quelque part en version 2.0. Et les enfants disparaissent aussi… ou pas. On ne sait pas trop en fait. On le suppose. Et on termine avec Wanda qui s’en va de Westview pour aller s’isoler quelque part dans les montagnes avec le Darkhold d’Agatha et les hurlements de ses enfants dans la tête, ce qui n’augure rien de bon pour la suite (dans le prochain Doctor Strange). On a aussi cette scène post-générique intéressante qui va probablement mener vers la série Secret Invasion, mais bon…

Comme le laissait entendre le réalisateur en s’angoissant dans ses interviews, la fin a été satisfaisante, mais naturellement pas à la hauteur des attentes complètement farfelues de ses spectateurs. Pas d’apparition de guest-star célèbre. C’était une blague de Paul Bettany l’acteur qui joue Vision, qui a bien rigolé, mais reste quand même un peu angoissé aussi au vu de l’ampleur que ça a pris sur les réseaux sociaux. Pas de Multiverse of Madness avec les personnage du Fox Universe (Fox U !), et Evan Peters a juste joué le rôle de Quicksilver parce que quelqu’un à la production a dû trouver ça marrant. Le réalisateur et la scénariste ont insisté pendant toute la saison sur le thème de la série, l’histoire d’un personnage qui n’arrive pas à faire le deuil, et c’est vrai que l’histoire avait bien commencé en ce sens… jusqu’au dernier épisode, qui vous explique pratiquement que faire le deuil, c’est beaucoup plus facile quand l’être cher ressuscite à la fin… Si on suit la logique… Bon pour que l’histoire de la série reste cohérente, Wanda ne sait pas que Vision est ressuscité (et avec tous ses souvenirs antérieurs à Westview en plus…), mais le spectateur si. Du coup, ça casse un peu l’intensité émotionnelle des adieux du dernier épisode…

Et pour fêter ça, j’ai revu tout la série d’une traite pour voir ce que j’avais raté, et j’ai quand même eu la sensation bizarre que la scénariste a changé l’histoire au fur et à mesure. On dirait que non seulement Agnès n’avait pas été prévue pour être la méchante de la série, mais qu’en plus elle avait été repérée comme habitante de Westview par l’équipe du directeur Hayward. On s’en aperçoit quand les agents identifient tous les habitants et collent leurs fiches sur un tableau. On peut toujours expliquer ça par de la magie, mais bon… Et puis en regardant toute la série d’un coup je me suis aperçu à quel point Monica Rambeau ne servait à rien. Et c’est marrant, parce que quand j’ai regardé la série épisode par épisode, je ne m’en étais pas aperçu. Elle a plein de pouvoirs, mais elle sert à rien. Scratchy (le lapin) non plus d’ailleurs, mais le réalisateur a révélé l’existence de deux scènes coupées avec plus de Monica, et un Scratchy qui se transforme en démon. Les deux scènes ont été coupées pour ne pas casser le rythme, mais il avait quand même essayé.

Reste qu’au-delà de ses défauts, WandaVision reste une révolution dans le domaine de la série télé, comme 24 à son époque, première série à mettre en scène un acteur de cinéma dans le rôle principal. WandaVision est la première série utilisant de véritables effets spéciaux de cinéma et s’intégrant réellement dans la mythologie de films sortis au cinéma. Toutes les autres séries Marvel se contentaient de faire référence aux films, de les citer sans vraiment en présenter des extraits, déjà pour des problèmes de droit, mais aussi parce que les effets spéciaux des films se seraient trop démarqués de ceux de la série télé. Là, ce n’est plus le cas. Plus de problème de droits, une réelle volonté d’intégration aux films Marvel, et surtout… des effets spéciaux tellement réussis que les flashbacks de films sont complètement raccords avec les scènes de la série ! Du jamais vu ! J’attends la prochaine série avec impatience.

Allez, en attendant le making-of de WandaVision la semaine prochaine, on se quitte avec une galerie Marvel :

A propos Eric Peyron

Eric Peyron n'est un Expert en Rien. Après trois années de Fac dont deux redoublements, Peyron a commencé les petits boulots en intérim pour gagner un peu de blé. Heureusement, inconditionnel de comics en version originale (à cause de la censure et des traductions lamentables de la plupart des versions françaises de l'époque), Peyron est rapidement devenu traducteur d'anglais autodidacte pour des magazines informatiques des années 1990-2000, puis pour de nombreuses sociétés de traduction. Suite au refus par ces mêmes sociétés d'accepter une augmentation de ses tarifs en vingt ans, Peyron a fini par revenir à ses premiers boulots au SMIC, qui paradoxalement, vingt ans plus tard, rapportent plus que des traductions techniques… Actuellement, l'Expert en Tout fait donc de la mise en rayon, des inventaires et démonstrations en grande surface, monte et démonte des stands d'animation, donne des flyers aux passants dans la rue, distribue des prospectus dans vos boîtes aux lettres, et remplace des affiches dans les toilettes des bars et restaurants. De jour comme de nuit. Accessoirement, il est aussi auteur de BD en auto-édition, mais ça, vous le savez probablement déjà. Bref, Peyron est un type qui ne comprend absolument rien à rien, comme la plupart des imbéciles qui se baladent régulièrement sur les réseaux sociaux, mais ça va pas l'empêcher de donner son avis !

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