The Falcon and the Winter Soldier, Episode 2

Hé oui, vous l’avez compris, ce sont les news du jeudi ! Alors pour commencer, ben vendredi dernier, rien ne m’a inspiré sur Apple TV+ entre 8 et 9… Bon, il y avait bien la série Calls, mais je m’étais tapé tous les épisodes la semaine dernière (c’était une bonne surprise, d’ailleurs), alors, j’ai juste attendu 9H01 pour avoir ma friandise Marvel de la semaine sur Disney+, The Falcon and the Winter Soldier.

Et qu’est-ce que ça a donné ? Ben, c’était pas mal. J’ai eu la bonne surprise de voir le perso principal de la mini-série Truth: Red, White & Black, que j’avais complètement oublié. L’autre bonne surprise, bizarrement, c’était John Walker, qui dans le premier épisode apparaît plutôt comme un brave type qui n’a pas grand chose pour lui par rapport à Steve Rogers. Pendant l’épisode, j’ai essayé de me persuader qu’il n’avait pas grand chose pour lui parce qu’il n’était pas aussi noble, parce qu’il n’est pas vraiment un héros, parce que c’est un peu un connard qui n’a pas la saine mentalité de Steve… et je n’y suis pas arrivé ! La seule chose qu’il n’a pas vraiment pour lui, le John, ce qui le rend réellement inférieur à Steve dans ce deuxième épisode, c’est que contrairement à lui, il n’a pas été dopé à grand coups de rayons et de médicaments (ce qui permet également de deviner vers quoi l’histoire se dirige…) Du coup, John Walker est un personnage avec qui le spectateur peut complètement sympathiser (malgré lui), d’autant plus qu’il donne réellement l’impression de faire de son mieux.

On a également eu droit à Battlestar, qui… heu… ne sert à rien et a l’air vraiment très con, et à deux nouveaux groupes de méchants antagonistes, les Power Brokers, tout droit tirés du Captain America de Mark Gruenwald, et le Baron Zemo à la fin (on ne sait pas trop à quel groupe il pourrait appartenir, en fait). Au niveau de l’histoire, on ne sait toujours pas vraiment où on en est. Apparemment, les Flag Smashers ont volé le serum des Power Brokers pour se changer en super-soldats dans le but de… heu… revenir au monde d’avant le blip (ou le snap, suivant qui en parle), on ne sait pas trop comment pour le moment. Ah oui, et il y a cette scène fabuleuse avec les deux héros devant la psi, qui s’amusent à se soutenir mutuellement le regard, puis commencent à parler avec leur cœur et les yeux qui brillent, comme s’ils étaient émus. Sauf que juste avant, ils se sont fixés sans cligner pendant un long moment. Ça aide un peu, pour avoir les yeux qui brillent… Grand moment d’émotion…

Ah, et en voyant la scène de combat sur les camions, j’ai enfin compris pourquoi la scène de bataille dans les airs de l’épisode 1 ne m’avait pas parue terrible : c’est à cause du montage qui rend les scènes d’action difficilement lisibles. Faites superviser les mêmes scènes d’action par les frères Russo, et vous allez trouver le résultat génial. Là, on décroche de temps en temps, et c’est mauvais signe.

Sinon, au niveau des lectures que seuls les geeks pourraient comprendre, je suis en train de lire le nouveau livre d’Abraham Riesman, Florence Steinberg, The True Story, un livre bourré de témoignages des artistes Marvel de l’époque. Bizarrement, quand les langues se délient, on a une toute autre image du personnage. Pour le moment, j’en suis au chapitre de la reconstruction faciale de Herb Trimpe après que Flo l’ait agressé avec une planche à pain dans un accès de colère, et même pour moi c’est difficile (et pourtant, j’en ai vu, des films d’horreur). Pour le moment, on dirait que Flo était une psychopathe qui faisait peur à tout le monde pendant la belle période de Marvel. Je vais bientôt arriver aux chapitres sur les derniers jours de Stan Lee, quand Flo débarque avec son avocat pour avoir la procuration sur tous ses comptes, et finit sa vie dans l’opulence à Dubaï. J’ai un peu l’angoisse, quand même.

Bon ben, plus grand chose à dire aujourd’hui, en cette belle matinée de Premier Avril. Pour changer, je vais vous laisser avec une petite galerie de BD et livres en français pour les vieux. Je vous la mets à jour au fur et à mesure.

A propos Eric Peyron

Eric Peyron n'est un Expert en Rien. Après trois années de Fac dont deux redoublements, Peyron a commencé les petits boulots en intérim pour gagner un peu de blé. Heureusement, inconditionnel de comics en version originale (à cause de la censure et des traductions lamentables de la plupart des versions françaises de l'époque), Peyron est rapidement devenu traducteur d'anglais autodidacte pour des magazines informatiques des années 1990-2000, puis pour de nombreuses sociétés de traduction. Suite au refus par ces mêmes sociétés d'accepter une augmentation de ses tarifs en vingt ans, Peyron a fini par revenir à ses premiers boulots au SMIC, qui paradoxalement, vingt ans plus tard, rapportent plus que des traductions techniques… Actuellement, l'Expert en Tout fait donc de la mise en rayon, des inventaires et démonstrations en grande surface, monte et démonte des stands d'animation, donne des flyers aux passants dans la rue, distribue des prospectus dans vos boîtes aux lettres, et remplace des affiches dans les toilettes des bars et restaurants. De jour comme de nuit. Accessoirement, il est aussi auteur de BD en auto-édition, mais ça, vous le savez probablement déjà. Bref, Peyron est un type qui ne comprend absolument rien à rien, comme la plupart des imbéciles qui se baladent régulièrement sur les réseaux sociaux, mais ça va pas l'empêcher de donner son avis !

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