The Falcon and the Winter Soldier, Episode 4

Boh, il m’a l’air plutôt spécialisé en comics, l’Expert en Tout… Hé oui, je n’ai pas trop le temps d’écrire en ce moment, parce que, ben… j’écris. J’écris autre chose que des articles un peu tous les jours, et je suis aussi en train de finaliser la mise à jour de mes bouquins. Je vous en reparle la semaine prochaine.

En attendant, vous l’avez compris, ce sont les news du jeudi ! Et qu’est-ce qu’il s’est passé à 9H01, vendredi dernier ?! C’était la friandise Marvel de la semaine sur Disney+, The Falcon and the Winter Soldier !

Alors j’ai appris un truc dans cet épisode (que j’ai apprécié d’ailleurs) : on dit pas Réfugié, on dit Personne internationalement déplacée. Ça m’aura bien fait rigoler ! Mais je vais quand même réfléchir à l’avenir, avant de dire Réfugié à tout bout de champ, pour ne pas me prendre un #MeTooHeCalledMeRefugee dans la figure, ou un truc comme ça…

Sinon, pour une fois les scènes d’actions étaient plutôt correctes au niveau montage, et la scène de bataille contre les Dora Milaje était complètement indispensable, une idée géniale ! Du côté de l’histoire, ça avance enfin. Les scénaristes n’ont toujours pas réussi à rater le personnage de Karli Morgenthau, mais je suis sûr qu’ils y travaillent (oui, je suis un peu pessimiste…), et Falcon et Winter Soldier se baladent toujours avec leur Nazi apprivoisé pendant la majeure partie de l’épisode (Ah non je me suis planté ! On est dans le MCU et ce n’est pas le même Zemo)… Je n’ai toujours pas compris pourquoi Zemo s’est amusé à détruire toutes les fioles de sérum de super-soldat (sauf celle qui était réservée par la production à John Walker…). Dans mes vieux comics des années 70, détruire une nouvelle technologie parce qu’elle pourrait être utilisée à mauvais escient, c’était plutôt le rôle du héros. Le monde a quand même beaucoup changé depuis les seventies… De son côté, Lemar est définitivement un personnage qui n’aura servi à rien, sinon à justifier les actions des autres (après, c’était un peu aussi le rôle de Bucky dans les premiers Captain America… Et puis c’était aussi le rôle de Lemar dans le Captain America de Mark Gruenwald, donc bon… on n’est pas si loin des comics…).

Et la fin nous plonge carrément dans l’ambiance de la série Homeland, avec son questionnement sur l’Amérique et l’image qu’elle donne d’elle-même. Enfin une fin d’épisode de série Marvel sans concession ! Ça nous change de la série Agents of SHIELD, qui ressemblait plutôt à Buffy chez les espions ! Sérieux, j’ai adoré la fin ! Et le personnage de John Walker m’apparaît paradoxalement de plus en plus intéressant. Le problème quand on entraine un perso sur cette voie relativement dangereuse, c’est de ne pas louper la fin. On va voir où la série nous mène. Plus que deux épisodes !

Bon ben, plus grand chose à dire aujourd’hui. Je vais donc vous laisser avec une petite galerie d’éditeurs US indépendants (non Marvel et non DC donc, pour changer). Je vous conseille tout particulièrement les deux livres de Lovecraft magnifiquement illustrés par François Baranger. Je vous mets la galerie à jour au fur et à mesure.

A propos Eric Peyron

Eric Peyron n'est un Expert en Rien. Après trois années de Fac dont deux redoublements, Peyron a commencé les petits boulots en intérim pour gagner un peu de blé. Heureusement, inconditionnel de comics en version originale (à cause de la censure et des traductions lamentables de la plupart des versions françaises de l'époque), Peyron est rapidement devenu traducteur d'anglais autodidacte pour des magazines informatiques des années 1990-2000, puis pour de nombreuses sociétés de traduction. Suite au refus par ces mêmes sociétés d'accepter une augmentation de ses tarifs en vingt ans, Peyron a fini par revenir à ses premiers boulots au SMIC, qui paradoxalement, vingt ans plus tard, rapportent plus que des traductions techniques… Actuellement, l'Expert en Tout fait donc de la mise en rayon, des inventaires et démonstrations en grande surface, monte et démonte des stands d'animation, donne des flyers aux passants dans la rue, distribue des prospectus dans vos boîtes aux lettres, et remplace des affiches dans les toilettes des bars et restaurants. De jour comme de nuit. Accessoirement, il est aussi auteur de BD en auto-édition, mais ça, vous le savez probablement déjà. Bref, Peyron est un type qui ne comprend absolument rien à rien, comme la plupart des imbéciles qui se baladent régulièrement sur les réseaux sociaux, mais ça va pas l'empêcher de donner son avis !

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