Ça y est, on est en 2022, et j’ai réussi malgré toutes mes activités à poster un article par semaine ! Alors j’ai relu mon post de l’année dernière, et j’avais fait plein de promesses d’articles que je n’ai pas tenues, donc je n’en ferai pas cette année, c’est encore le meilleur moyen. L’année précédente sur ce blog a été marquée par mes prévisions sur la courbe du COVID, pour la plupart complètement foireuses, mais parfois justes (après, quand on a une chance sur deux…) Apparemment, je suis en train de me rattraper cette année, puisque même le Conseil scientifique a fini par prévoir une baisse de la courbe de contamination à la mi-janvier, et que l’adoption de la loi sur le Pass vaccinal est en train d’être repoussée, à priori jusqu’à fin janvier.
Allez comme les prévisions se passent plutôt bien, je vais en rajouter une couche en prétendant, sans aucun fondement et avec l’arrogance qui me caractérise, que la courbe ne va pas qu’un peu baisser. Enfin si, au début, mais au bout de quelques semaines, elle va carrément chuter. Ce qu’il a de bien ce virus, c’est qu’il n’est pas cyclique. Il ne dépend pas des saisons. Il dépend de nous. On peut donc réellement prévoir ses fluctuations dans différents pays en se basant uniquement sur la politique gouvernementale, et en partant du principe qu’on se contamine presque exclusivement dans les endroits où l’on mange en public. Les différents variants qui vont faire monter la courbe quand on prévoit une baisse, qui vont la faire littéralement flamber quand on prévoit une hausse, voire qui vont la faire complètement chuter quand on prévoit un plateau (c’est nouveau, c’est la magie d’Omicron) sont autant de variables qui peuvent fausser complètement les prévisions, mais globalement, le raisonnement fonctionne, même s’il ne repose sur aucune donnée scientifique. Les différents gouvernements n’y accordent pas beaucoup d’importance d’ailleurs, puisqu’à l’évidence, rien n’est fait pour transformer complètement les repas en cantine, restaurant universitaire, restaurant d’entreprise, et j’en passe, autant de lieux où l’on va manger très régulièrement tous les jours, hors vacances scolaires… Tout ce que les gouvernements veulent bien se résoudre à faire, c’est prendre des mesures pour que les repas en public puissent se poursuivre avec un peu moins de risques…
Au niveau du vaccin, son taux d’efficacité est lui aussi variable, et on a tendance à vous le vendre en vous culpabilisant (ce sont les non-vaccinés qui ont le plus de chances de choper le COVID, donc de contaminer la population) tout en temporisant (ah non, finalement le vaccin sert uniquement à réduire vos chances de choper une forme grave, et n’a donc rien à voir avec la contamination de la population). On a des témoignages de non vaccinés qui ont chopé une forme grave et regrettent de ne pas s’être faits vacciner, ce qui aurait changé leur vie (ou pas. Rien ne dit qu’ils n’auraient pas quand même chopé une forme grave, mais là, ils ne seraient pas passés à la télé…), on a aussi des témoignages de vaccinés bien contents d’avoir chopé une forme bénigne grace au vaccin. On pourrait aussi passer les témoignages de non vaccinés dans la même situation (il y en avait plein avant la campagne de vaccination, vous vous souvenez ?) mais on n’en parle pas parce que… je sais pas… pas envie.
Tout ce que j’en retiens de ce bordel promotionnel, c’est que le taux d’efficacité d’un vaccin ARN dépend des nouveaux variants. Comme un logiciel anti-virus, le vaccin doit régulièrement être mis à jour. Tant que la mise à jour n’est pas sortie, il faut augmenter la fréquence des doses de la version 1 pour que la vaccination fonctionne tant bien que mal. À priori, à ce jour, en tenant compte des deux variants majeurs, on en est à un taux d’efficacité moyen de 40 %. En faisant revacciner tout le monde régulièrement tous les trois mois, le taux devrait monter à environ 70 %. Bref si personne ne prend de précautions (parce que quand on est vacciné, on peut soit-disant vivre avec le virus…) et si les non vaccinés continuent de faire la fête avec leurs faux Pass sanitaire pour ne pas déprimer parce que c’est important aussi de pas avoir le Gros Chagrin, on va se retrouver dans la merde si on se prend un nouveau variant dangereux.
Allez, on se retrouve demain pour des news un peu plus fun sur les séries télé, les comics et mes propres productions. En attendant, je vous laisse avec une galerie de Mangas, juste parce que ça n’a rien à voir.
About Eric Peyron
Eric Peyron n'est un Expert en Rien. Après trois années de Fac dont deux redoublements, Peyron a commencé les petits boulots en intérim pour gagner un peu de blé. Heureusement, inconditionnel de comics en version originale (à cause de la censure et des traductions lamentables de la plupart des versions françaises de l'époque), Peyron est rapidement devenu traducteur d'anglais autodidacte pour des magazines informatiques des années 1990-2000, puis pour de nombreuses sociétés de traduction. Suite au refus par ces mêmes sociétés d'accepter une augmentation de ses tarifs en vingt ans, Peyron a fini par revenir à ses premiers boulots au SMIC, qui paradoxalement, vingt ans plus tard, rapportent plus que des traductions techniques… Actuellement, l'Expert en Tout fait donc de la mise en rayon, des inventaires et démonstrations en grande surface, monte et démonte des stands d'animation, donne des flyers aux passants dans la rue, distribue des prospectus dans vos boîtes aux lettres, et remplace des affiches dans les toilettes des bars et restaurants. De jour comme de nuit. Accessoirement, il est aussi auteur de BD en auto-édition, mais ça, vous le savez probablement déjà. Bref, Peyron est un type qui ne comprend absolument rien à rien, comme la plupart des imbéciles qui se baladent régulièrement sur les réseaux sociaux, mais ça va pas l'empêcher de donner son avis !