WandaVision, Episode 6

Bon ben, j’ai un peu plus de temps en ce moment, mais je le consacre principalement aux prochaines BD de Rage et Worlds of Rage, et pas trop aux articles de blog. Là, maintenant, je suis en train d’écrire l’éditorial de Rage 6, et avant de me reposer un peu, je peux consacrer un peu de temps à un petit article sur… allez, ben WandaVision, tiens !

Dès que je rentre du boulot le vendredi matin autour de 8H, j’ai droit à mes épisodes de Servant sur Apple TV+ et WandaVision sur Disney+ (Servant en premier, et WandaVision à 9H, pour être précis), et pour les gens comme moi (les geeks, quoi…) c’est vraiment le pied ! Deux demi-heures de délire dont les gens sérieux peuvent facilement se passer (et c’est normal, quand on est sérieux), mais pas moi ! Et ce n’est pas prêt de se terminer, puisqu’après la saison 1 de WandaVision, on aura droit à un making-of, puis à la nouvelle série Falcon & The Winter Soldier ! Cinémas fermés ou non, Marvel est bien parti pour tout casser !

Et tous les sites d’info sur le divertissement suivent le mouvement pour glaner des clics. En ce moment, j’ai au moins deux articles par jour sur mon mur Facebook de Screen Rant sur le dernier épisode d’une demi-heure de WandaVision ! Une demi-heure ! Avec toutes les théories possibles et imaginables sur le moindre petit extrait de dialogue, qui pourrait être l’indice d’un truc gigantesque auquel personne n’avait pensé, et peut déboucher sur… tout et son contraire ! Et ça marche. Les rédacteurs sont hyper créatifs, et peuvent écrire toute une page sur les théories les plus extravagantes (l’article sur la « Secret Message » Clock Theory vaut vraiment le coup d’œil. On l’attendait pas, celle-là). Du coup, moi aussi je clique pour lire les articles (c’est pas trop grave. Screen Rant est un site promotionnel, mais ne fait pas dans l’arnaque, ni dans la politique extrémiste), et je participe de temps en temps aux commentaires sur Facebook. Après, avec ma photo de profil Je suis Charlie, je me demande parfois pour quelle genre de personne je passe pour l’américain ou le canadien moyen, mais cette photo ne risque pas d’être effacée de sitôt… 

Alors bien sûr, on n’a toujours aucune réelle critique de la série, mais on a l’habitude, on joue le jeu. On sait que le vrai journalisme, c’est un peu du passé, et on s’accommode de ces articles hyper-enthousiastes qui créent le buzz à partir de presque rien (une demi-heure d’épisode et des dossiers de presse) du moment que c’est du Marvel.

Ce qu’il y a de sympa avec tout ça, c’est que ça me donne l’occasion d’écrire un article par semaine sans trop me fatiguer. Bon, on en est au 6e épisode, et contrairement à ce que je prévoyais, le méchant de la série n’a toujours pas été dévoilé. On a passé trois épisodes de présentation du décor, trois épisodes de présentation de l’envers du décor, et apparemment, pour l’épisode suivant, on va mélanger les deux !

Comme les épisodes précédents, ce sixième épisode est bourré d’indices qui ne mènent finalement à rien, et c’est quand même un peu normal, quand on écrit une histoire à tiroirs : on a envie que le spectateur comprenne qu’on lui cache quelque chose, on a envie qu’il se pose des questions, mais on ne peut pas trop en révéler, parce qu’en définitive… on n’a pas envie qu’il devine quoi que ce soit, pour ne pas gâcher les surprises de l’histoire ! Les scénaristes donnent donc du grain à moudre à tout le monde, on y va tous de notre petite théorie (moi y compris), et le but est atteint : les séries et films Marvel ont un bel avenir, et vont rapporter de plus en plus de pognon à tout le monde !

Et bien évidemment, tout ce succès est un peu similaire au thème même de Wandavision : malgré les nombreuses qualités de la série, son succès n’est que fabriqué, et tout le monde finit par être entraîné dans le délire. Parce qu’au-delà de tout cet enthousiasme, le fan de séries d’action de base ne s’y retrouvera pas, vu qu’au sixième épisode, niveau action… il ne se passe toujours rien !

À ce stade, tout le monde l’a probablement regardé, donc on peut en parler sans se soucier des spoilers (c’est aussi pour ça que j’écris ces articles un jeudi) : au début de l’épisode, Wanda se retrouve dans une parodie de Malcolm, Vision essaie de briser la barrière cubique entourant Westview, et manque de se désintégrer (sans raison apparente, puisque les humains peuvent entrer et sortir de la barrière). On dirait qu’il ne peut exister qu’au sein de cette bulle qu’est Westview, ce qui permet de théoriser plein de trucs, qui finalement ne mènent à rien de bien concret. Et à la fin, Wanda s’énerve, et étend la bulle de Westview, qui vient englober tous ses surveillants, y compris les héros. La scène où toute la base de SWORD se transforme en cirque et les surveillants en clowns est particulièrement jouissive, et rappelle par certains côtés la belle période de Warlock par Jim Starlin.

Et donc ? Existe-t-il un Fox Universe ? Une deuxième Wanda ? Plusieurs autres univers et tout plein de Wanda ? Quicksilver et Vision appartiennent-ils au Fox Universe ? Qui sont vraiment les enfants de Wanda ? Hé ben on n’en sait rien, mais qu’est-ce qu’on s’éclate !

Allez, je vous laisse avec la galerie DC cette fois (pas toujours les mêmes), pour décorer l’article. Notez qu’Absolute Planetary est enfin disponible. C’est l’occasion.

About Eric Peyron

Eric Peyron n'est un Expert en Rien. Après trois années de Fac dont deux redoublements, Peyron a commencé les petits boulots en intérim pour gagner un peu de blé. Heureusement, inconditionnel de comics en version originale (à cause de la censure et des traductions lamentables de la plupart des versions françaises de l'époque), Peyron est rapidement devenu traducteur d'anglais autodidacte pour des magazines informatiques des années 1990-2000, puis pour de nombreuses sociétés de traduction. Suite au refus par ces mêmes sociétés d'accepter une augmentation de ses tarifs en vingt ans, Peyron a fini par revenir à ses premiers boulots au SMIC, qui paradoxalement, vingt ans plus tard, rapportent plus que des traductions techniques… Actuellement, l'Expert en Tout fait donc de la mise en rayon, des inventaires et démonstrations en grande surface, monte et démonte des stands d'animation, donne des flyers aux passants dans la rue, distribue des prospectus dans vos boîtes aux lettres, et remplace des affiches dans les toilettes des bars et restaurants. De jour comme de nuit. Accessoirement, il est aussi auteur de BD en auto-édition, mais ça, vous le savez probablement déjà. Bref, Peyron est un type qui ne comprend absolument rien à rien, comme la plupart des imbéciles qui se baladent régulièrement sur les réseaux sociaux, mais ça va pas l'empêcher de donner son avis !

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