Le journalisme, c’est un sujet hyper-intéressant, que j’ai déjà abordé dans mon premier bouquin, 10 ans de galère. Hyper-intéressant, voir même carrément édifiant ! AUCUN article négatif pour un auteur de BD. Scénariste, dessinateur, coloriste, peu importe. AUCUNE critique. Juste un enthousiasme béat, au point qu’il n’y a strictement aucun intérêt à lire un article sur une BD de nos jours. Les seules critiques constructives que j’ai pu lire sur les BD et les comics, je les ai lues dans Scarce. Et pourtant, j’en ai lu des BD mal écrites, mal dessinées, mal montées en général.
Bon, des articles exagérément négatifs ont commencé à arriver aux USA en 2016 parce que les propagandistes se sont mis à utiliser des sujets controversés pour alimenter leurs blogs en clics en divisant tous les groupes sociaux qu’ils pouvaient trouver (et à l’époque des élections américaines, ils avaient vraiment ratissé large…), mais ce ne sont pas de vraies critiques, et leurs rédacteurs ne connaissent rien au monde des comics, dont ils se foutent d’ailleurs royalement.
Mais en France, rien. Pas une seule critique, et encore moins des catastrophes médiatiques comme on a coutume d’en voir aux USA depuis ces fameuses élections. Le néant journalistique. Soit on adore littéralement une BD, soit on n’en parle pas. Ça ne vous paraît pas un peu bizarre, quelque part ?
Personnellement, j’ai arrêté d’envoyer des dossiers de presse de mes nouveautés quand j’ai compris qu’on ne me répondrait jamais. Trop de travail pour rien. Pour que les auto-éditeurs puissent avoir des articles sur leurs nouveautés, le seul moyen, c’est qu’ils se regroupent et créent eux-mêmes leurs sites d’infos. Mais attendez, dans un tel cas, il n’y aurait aucun article négatif non plus… Je me demande si je ne tiendrais pas un élément de réponse, là…