Bon ben finalement, on dirait que j’avais raison. Un élément imprévu a fait augmenter la courbe de positivité avec deux semaines d’avance (probablement les repas de fêtes assaisonnés au variant anglais, sous-estimé parce qu’on ne sait pas le quantifier précisément en France), mais on a bien recommencé à se recontaminer de façon régulière à partir du 4 janvier. Donc, au lieu d’une poursuite de la baisse sur ces deux dernières semaines et une augmentation progressive autour du deuxième week-end de janvier, on a eu une augmentation progressive sur les deux dernières semaines, suivie d’une catastrophe en devenir à partir de ce week-end, qui va probablement nous mener à un troisième confinement fin janvier ou début février. En fait cette fameuse deuxième vague dont on vous parlait tant, et qu’on avait mal identifié en 2020, je crois que c’est maintenant (et on va probablement l’appeler la Troisième vague, pour rester cohérent avec la fausse Deuxième vague qu’on a eu il y a quelques mois).
Concernant cette courbe de positivité, maintenant que les cantines, restaurants universitaires, restaurants d’entreprise, restaurants administratifs et autres lieux où l’on mange en public fonctionnent à plein régime, la courbe de positivité ne va pas arrêter de monter. Et avec l’aide des deux variants connus à ce jour, elle va monter de plus en plus vite. Si vous voulez un exemple de ce qui nous attend, considérez qu’en Angleterre, on a rouvert les bars et restaurants un peu partout le 3 décembre 2020… pour en arriver à un confinement total environ un mois plus tard ! À mon avis, en ce qui nous concerne, on va regarder la courbe monter de plus en plus vite jusqu’à la fin du mois de janvier et on s’achemine sereinement vers un confinement total entre fin janvier et début février.
Alors pour ceux qui veulent savoir comment je fais mes calculs savants et super intelligents, je l’ai révélé dans l’article du 5 janvier. C’est tellement con, que les gouvernements de tous les pays auraient déjà dû y penser… À la limite, c’est même trop con et simpliste (simpliste au point que je me suis fait avoir par la combinaison entre les mutations du virus et les repas de fin d’année qui auraient dû être une quantité négligeable), donc le raisonnement est probablement faux. Pour tout vous dire, je m’attends à tout moment à me tromper depuis le mois de juin, et ça ne me surprendrait pas. Mais comme mes prévisions continuent de se réaliser depuis la fin juin 2020 (à part ces deux semaines de hausse qui me dérangent quand même un peu), on va détailler, et essayer un peu de se protéger avec des méthodes plus efficaces et moins compliquées que le port d’un masque ou un vaccin (ça a l’air compliqué aussi, le vaccin…)
Après, arriver à se protéger du COVID de nos jours, ça paraît un peu prétentieux. Alors, au lieu de vous apprendre à vous protéger d’un virus grave et sérieux, je vais plutôt vous donner des moyens de ne pas attraper le rhume, la grippe et la gastro. Déjà, j’aurai l’air un peu moins con (quoi que…), et surtout, on ne me reprochera rien si mes méthodes ne fonctionnent pas avec les virus les plus dangereux. Pour simplifier, on va donner un nom générique à tous ces virus : la gripette. Je vais vous donner des conseils de grand-mère pour ne pas chopper la gripette…
Alors il y a deux moyens principaux de chopper la gripette : par le nez et par la bouche. Contrairement aux idées reçues, on a tendance à s’immuniser en respirant et à se contaminer avec les mains et la bouche. Parce que le virus est dilué dans l’air, et concentré sur les mains et les objets. Et vous vous en doutez sans doute déjà si vous vivez en couple : quand l’un de vous attrape la gripette, l’autre ne l’a pas forcément, même en dormant dans le même lit et en respirant le même air dans une chambre fermée.
Partant de là, porter un masque ne sert pas à grand chose pour vous protéger en plein air. Il risque même de vous empêcher de développer vos défenses immunitaires. Au pire, on devrait plutôt porter des masques par sécurité dans des lieux fermés et mal aérés, et obligatoirement quand on est malade, pour ne pas balancer des postillons à forte concentration de virus.
Le lavage des mains est primordial, mais favorisez l’eau et le savon sur le gel hydroalcoolique. Le gel hydroalcoolique est hyper utile si vous n’avez pas la possibilité de vous laver les mains, mais il vaut quand même mieux l’utiliser en dernier recours. Certains vous diront que c’est parce que le gel hydroalcoolique ne lave pas les mains, mais la phrase est quand même un peu bizarre… D’autres vous diront que le gel hydroalcoolique ne tue que 99,9% des virus et bactéries, et feront le calcul mathématique suivant : imaginez votre main comme un terrain, et les virus et bactéries comme des peuples qui occupent ce terrain. Si vous tuez tout le monde, sauf 0,1 % de virus et bactéries résistants, ce petit peuple survivant va occuper de plus en plus de terrain sur votre main. Pas mal. Très mathématique. Laissez tomber ces théories à la con et dites-vous seulement que les micro-organismes mutent et s’adaptent pour résister aux bactéricides. Comme ça vous comprendrez tout de suite le problème. Le gel hydroalcoolique, c’est à utiliser uniquement quand vous n’avez aucun moyen de vous laver les mains.
Au niveau des médicaments de prévention, vous aurez peut-être envie vous gaver d’anti-paludiques en ricanant parce que ça ne rapporte presque rien aux labos de pharmacie et Raoult il a raison et vive la révolution et Macron démission et Poutine il va venir avec les chars pour nous sauver… mais il y a mieux. Ma solution ne rapporte pas grand chose non plus aux labos de pharmacie, donc ça plaira probablement aux plus cons d’entre vous. Il s’agit de la Vitamine C.
Alors comme je vous entend rigoler d’ici, je vais quand même préciser : la Vitamine C, ça ne marche pas. Maintenant que tout le monde est content, je vais vous dire pourquoi ça ne marche pas. C’est parce que le dosage maximal en vitamine C vendue en pharmacie, c’est 1 gramme par jour. D’après la notice de la vitamine C effervescente classique, au-dessus d’un gramme, c’est la catastrophe, et au-dessus de 3 grammes, c’est encore pire. Respectez bien la notice, et surtout ne dépassez pas 1 gramme par jour… puis arrêtez juste d’en prendre, parce qu’un gramme par jour, ça ne sert à rien.
En ce qui me concerne, je prends mes risques depuis janvier dernier avec de la vitamine C liposomale (j’ai commencé en janvier 2020 parce que je ne pouvais pas me permettre de tomber malade et arrêter de travailler), en combinant la vitamine C classique effervescente avec des capsules de vitamine C liposomale, je me tape entre 3 et 5 grammes par jour, voire parfois plus, et rarement moins, et je n’ai pas choppé la moindre gripette pendant toute l’année 2020, parfois en travaillant dans des conditions plutôt difficiles (sous la pluie, presque pas couvert en hiver, en transpirant, en mangeant quand je peux, sans trop dormir faute de temps, etc…). Même pas le nez qui coule (j’avais ça avant, et c’était quand même un peu agaçant). Et aucun effet secondaire.
Alors je ne peux pas vous promettre que vous, vous n’aurez aucun effet secondaire, parce qu’en définitive, je n’en sais rien. Je ne peux pas non plus vous promettre que ça va marcher avec le COVID. En fait, je saurai que ça ne marche pas si j’attrape le COVID, mais pas l’inverse. Mais bon, jusque là, je choppe pas la gripette. Aucun virus en un an. Littéralement.
Et bien entendu, contrairement à ce que vous pourriez penser si vous lisez ce blog régulièrement, j’ai pris l’habitude d’aller au restaurant entre une et deux fois par semaine hors confinement, je mange toujours à l’intérieur en automne et en hiver, je mets le masque uniquement lorsque c’est obligatoire (parce que je ne crois pas trop en son efficacité), et je l’enlève dès que possible. Et je vous le répète, je n’ai plus attrapé aucun virus, quel qu’il soit, depuis presque un an.
Donc, à priori (et ça n’engage que moi), en me lavant les mains comme un maniaque, en utilisant le gel hydroalcoolique uniquement quand je ne peux pas me laver les mains, et en me tapant au moins 3 grammes de vitamine C par jour, je peux aller manger n’importe où en toute sécurité. Et je tenais à le préciser, parce qu’en ce qui me concerne, je ne considère pas les endroits où l’on mange en public comme très sécurisés. Pas parce qu’on y enlève le masque pour se respirer dessus. Le risque de se contaminer existe, mais il est plus faible que le risque de manger avec des couverts, des verres et des serviettes contaminés. Contaminés par les postillons du gars d’en face probablement… et restant contaminés après un lavage inefficace voire, dans certains cas, inexistant.
À mon avis, pour qu’on puisse manger en toute sécurité dans des lieux de restauration public sans prendre de traitement préventif, il faudrait que l’État les oblige tous à s’équiper de lave-vaisselles professionnels spécialisés qui ne lavent pas à moins de 65 °, quitte à leur payer le matériel en supplément des subventions. Où il faudrait qu’il les oblige à utiliser des verres, couverts et serviettes jetables. Et là, c’est pas gagné, d’autant plus que ça comprend aussi les cantines, les restaurants universitaires, les restaurants d’entreprise, les restaurants administratifs, et autres établissements qui restent ouverts quand les bars et restaurants sont fermés…
En attendant, si les traitements préventifs un peu farfelus ne vous inspirent pas autant que moi, apportez votre bouffe au bureau ou à l’école chaque fois que vous le pouvez, buvez le café dans votre propre tasse et avec votre propre cuiller. Bref, évitez tous les verres, couverts et serviettes utilisés par tout le monde.
Et vous devriez vous en sortir.
Et au pire, comme le disait avec raison la grand-mère de George Orwell, Quand t’as un doute, tu fais tout bouillir, même les couverts. Comme ça, tu chopperas rien.
En attendant le nouveau confinement, voici une nouvelle galerie de liens paramédicaux. Alors je n’ai pas trouvé la page Amazon de la Vitamine C que j’ai l’habitude de consommer (dont la fiche apparaît et disparaît régulièrement), mais je l’ajoute dès qu’elle redevient disponible. En attendant, en voici une autre que j’ai déjà testée, et qui est considérée comme la plus performante. Le seul problème, pour l’utilisation que j’en ai, c’est que chaque capsule ne contient que 500 g. Je complèterai cette galerie au fur et à mesure de mes tests de nouveaux produits.