The Falcon and the Winter Soldier, Episode 6

Hé oui, vous l’avez compris, ce sont les news du jeudi (ou plutôt de vendredi dernier) ! Et qu’est-ce qu’il s’est passé à 9H01 , vendredi dernier ?! C’était la friandise Marvel de la semaine sur Disney+, The Falcon and the Winter Soldier !

Et à quoi on a eu droit dans ce dernier épisode ? À tout un paquet de scènes d’actions chaotiques (et pas dans le bon sens du terme), la rédemption de John Walker et la mort de Karli (deux personnages que les scénaristes n’ont finalement pas loupé), un Falcon consacré Captain America comme dans les comics (bon, il a l’air d’avoir été un peu nommé par le Wakanda à l’insu des USA, mais… apparemment, ça fait partie de la thématique de la série…), une Sharon Carter définitivement pas claire du tout, et un Bucky qui fait la paix avec ses démons comme un con : la scène où il avoue à son vieux voisin le meurtre de son fils est complètement surréaliste (surtout si c’est pour voir une dernière fois le vieux au bar, en train de boire un coup tandis que Bucky fait coucou à la serveuse). On pourrait résumer cette scène par J‘ai tué votre fils. Est-ce que je peux le remplacer ? et vu l’ambiance, ça ne choquerait même pas. Perso, je crois que sa psy devrait voir un psy…

Dans la série des trucs super chiants de cette série, le discours de Sam est certainement proche de la première place. Même Bucky n’a pas écouté, et j’ai décroché aussi. Quand on écrit des scénarios de comics, on a justement la possibilité de remplacer un cours didactique par des scènes symboliques. Si c’est bien écrit, ça signifie exactement la même chose, et le lecteur comprend beaucoup mieux le message. On a des moyens bien plus efficaces (et moins chiants) qu’un simple discours plein de bons sentiments.

Et on a également eu droit à la scène post-générique traditionnelle, cette fois avec Sharon dans son rôle de Power Broker. On imagine un peu l’actrice demander au producteur So? Am I a Skrull? et le producteur lui répondre We can’t tell you, sorry.

Pour la suite, ben on va d’abord passer au making-of de la série vendredi prochain, et ensuite on va embrayer sur un nouveau film de Captain America dans quelques années. Avec Bucky en Captain America cette fois, pour suivre la structure du comic ? Ben normalement, non. Si on suit la logique de Marvel en ce moment, on devrait avoir une équipe de minorités déguisées en Captain America dans le MCU. Pas seulement le Falcon, qui représente les noirs américains, mais quelques autres personnages issus de ce qu’on appelle maintenant la diversité (très à la mode en ce moment). Rien n’est annoncé dans l’immédiat, mais ce ne serait pas si étonnant. Après si on veut vraiment créer des histoires mettant en scène des héros issus de la diversité, le truc, c’est de ne pas perdre de vue l’objectif principal : mettre en scène des héros. Ça fait longtemps que je lis des comics, et j’ai lu un paquet d’histoires plombées par leur message, quelle que soit l’époque. Généralement, le message l’emporte sur l’intrigue, et c’est littéralement la dernière chose à faire. À mon sens, le prochain Captain America s’engage sur un terrain miné, et il va falloir beaucoup d’ingéniosité pour obtenir un film acceptable par les fans tout en contentant les activistes (si tant est qu’on puisse les contenter…)

Au niveau de mes productions, la nouvelle version de Rage Fléau des démons est terminée et toujours en cours de déploiement dans les diverses bibliothèques numériques qui l’hébergent, et j’ai attaqué les mises à jour de Rage 1 et 2. Avec un peu de chance, j’aurai au moins les nouvelles versions imprimées de Rage Fléau des démons pour mon prochain festival. Ah oui, tiens, reparlons des festivals : comme je l’avais prévu il y a un peu plus d’un an, les fêtes du livres et festivals de BD sont en train de recentrer leurs activités en faveur des libraires. L’un des festivals auxquels j’avais participé l’année dernière a refusé ma participation pour cette raison. Cette année, pas de petits éditeurs. Uniquement les artistes dont les livres sont en vente chez le libraire. Peut-être l’année prochaine… Quant aux autres festivals de cette année, ben on commence avec la Fête du Livre de Gonfaron le 30 mai… si elle n’est pas reportée. Je vous tiens au courant.

Et je vous laisse avec une petite galerie de mangas, tiens, pour changer. Et on commence avec le dernier manga d’Urasawa que je vous conseille tout particulièrement : Asadora! Je vous mets la galerie à jour au fur et à mesure.

A propos Eric Peyron

Eric Peyron n'est un Expert en Rien. Après trois années de Fac dont deux redoublements, Peyron a commencé les petits boulots en intérim pour gagner un peu de blé. Heureusement, inconditionnel de comics en version originale (à cause de la censure et des traductions lamentables de la plupart des versions françaises de l'époque), Peyron est rapidement devenu traducteur d'anglais autodidacte pour des magazines informatiques des années 1990-2000, puis pour de nombreuses sociétés de traduction. Suite au refus par ces mêmes sociétés d'accepter une augmentation de ses tarifs en vingt ans, Peyron a fini par revenir à ses premiers boulots au SMIC, qui paradoxalement, vingt ans plus tard, rapportent plus que des traductions techniques… Actuellement, l'Expert en Tout fait donc de la mise en rayon, des inventaires et démonstrations en grande surface, monte et démonte des stands d'animation, donne des flyers aux passants dans la rue, distribue des prospectus dans vos boîtes aux lettres, et remplace des affiches dans les toilettes des bars et restaurants. De jour comme de nuit. Accessoirement, il est aussi auteur de BD en auto-édition, mais ça, vous le savez probablement déjà. Bref, Peyron est un type qui ne comprend absolument rien à rien, comme la plupart des imbéciles qui se baladent régulièrement sur les réseaux sociaux, mais ça va pas l'empêcher de donner son avis !

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