Loki 1

À l’heure où j’écris ces lignes, je viens de voir Loki sur Disney+, et c’était aussi intéressant que WandaVision ! À cette date, vous l’avez pas forcément tous vu mais tout le monde en parle, donc je peux vous balancer le résumé : quand un groupe d’Avengers a remonté le temps jusqu’au premier film Avengers, Loki a profité de la confusion pour s’emparer du Tesseract et se téléporter dans le désert, au lieu de rester prisonnier et suivre le cours de sa ligne temporelle officielle jusqu’à sa mort des mains de Thanos. Comme il n’a pas suivi le cours normal de sa vie à cause de cette anomalie temporelle, cette version de Loki est à présent un Variant (?). Et donc il se fait arrêter par la Time Variance Authority (la TVA). Parce qu’il est coupable de… heu… en fait les scénaristes le font même remarquer par Loki lors de son procès : Pourquoi ne pas plutôt arrêter les Avengers ? On lui répond par une phrase un peu bateau et facilement démontable par un avocat débutant (on n’a pas arrêté les Avengers parce qu’eux, ont suivi le cours normal de leur ligne temporelle), mais Loki n’a pas d’avocat, alors bon… Moi je crois plutôt qu’on a arrêté Loki parce qu’arrêter un Dieu, ça apporte plus de points qu’un homme-fourmi au commissariat de la TVA pour la prime d’évaluation des performances de fin d’année, et une bonne erreur judiciaire bien cotée qui rapporte, c’est toujours préférable à un délit réel à deux balles. Mais ça n’engage que moi, et je digresse.

Heureusement pour Loki, le sosie de Mark Gruenwald débarque à temps pour exempter le pauvre Dieu de la TVA, et fait de son mieux pour le recruter… contre son double, un deuxième Variant Loki (décidément…) ennemi de la TVA. Dubitatif et prétentieux au début, Loki devient convaincu quand il découvre le Tesseract et plusieurs versions des Infinity Stones rangés dans un simple tiroir de bureau, réalise que s’il convoite le pouvoir, il se trouve exactement au bon endroit, et s’engage inconsciemment vers la rédemption dans une histoire aussi bipolaire que WandaVision. Avec pour le premier épisode Thanos en toile de fond, un double maléfique qui est probablement une version futuriste du premier Variant Loki et une administration écrasante et absurde.

Bref, tous les geeks l’auront compris, si vous voulez savoir de quoi parle la série, inutile de regarder Brazil ou relire les Fantastic Four et les Avengers de Walt Simonson. Relisez plutôt les premiers Adam Warlock de Jim Starlin. Tout y est, de l’administration écrasante et absurde au procès préfabriqué, en passant par le double maléfique qui est aussi une version futuriste du héros. Et Thanos avait même fini par tuer Warlock dans le fameux Annual des Avengers de l’époque.

Que du bon, donc ! En fait, même si la série ne brille pas par son originalité par rapport aux Adam Warlock de Starlin, elle est totalement originale par rapport à n’importe quelle autre série TV, de la même façon que WandaVision, et c’est devenu exactement ce qu’on attend d’une série Marvel ! À voir séance tenante !

Allez pour fêter ça, je vous laisse avec une galerie spécial Marvel !

A propos Eric Peyron

Eric Peyron n'est un Expert en Rien. Après trois années de Fac dont deux redoublements, Peyron a commencé les petits boulots en intérim pour gagner un peu de blé. Heureusement, inconditionnel de comics en version originale (à cause de la censure et des traductions lamentables de la plupart des versions françaises de l'époque), Peyron est rapidement devenu traducteur d'anglais autodidacte pour des magazines informatiques des années 1990-2000, puis pour de nombreuses sociétés de traduction. Suite au refus par ces mêmes sociétés d'accepter une augmentation de ses tarifs en vingt ans, Peyron a fini par revenir à ses premiers boulots au SMIC, qui paradoxalement, vingt ans plus tard, rapportent plus que des traductions techniques… Actuellement, l'Expert en Tout fait donc de la mise en rayon, des inventaires et démonstrations en grande surface, monte et démonte des stands d'animation, donne des flyers aux passants dans la rue, distribue des prospectus dans vos boîtes aux lettres, et remplace des affiches dans les toilettes des bars et restaurants. De jour comme de nuit. Accessoirement, il est aussi auteur de BD en auto-édition, mais ça, vous le savez probablement déjà. Bref, Peyron est un type qui ne comprend absolument rien à rien, comme la plupart des imbéciles qui se baladent régulièrement sur les réseaux sociaux, mais ça va pas l'empêcher de donner son avis !

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