Y The Last(?) Man

Ah ben tiens, cette semaine, j’ai un peu de temps pour mes news du mercredi !

Le Marvel du mercredi

On continue dans le délire hebdomadaire Disney+, avec un épisode de What if toujours aussi bien foutu, et avec un petit plus dans le scénario : la série va vraiment quelque part. Il y a une continuité, et ça sent la fin de saison, parce que les épisodes ont commencé à être à suivre à partir de celui de la semaine dernière. Pour cet épisode, on a droit aux origines de l’Infinity UltronVision qui apparaissait à la fin de l’épisode de la semaine dernière, et à une bonne scène comique avec le Watcher qui narre l’histoire à la première personne jusqu’à ce qu’Ultron se demande qui parle et découvre le Marvel Cinematic Multiverse. Et à la fin de l’épisode, le Watcher recrute le premier membre de sa future super-équipe (le Doctor Strange Shuma-Gorath qu’on avait laissé en plan dans un épisode précédent)… et c’est à suivre ! Ça sent la fin, on a l’impression qu’il y a un lien avec les futurs films du MCU, et l’histoire devient enfin intéressante !

Le Y du mercredi

Y The Last Man, c’est le mercredi aussi, alors je me suis tapé l’épisode 4 qui met en scène principalement Hero et Sam. Alors bon, c’était sympa, les épisodes sont plutôt bien réalisés, et ça ressemble un peu à Walking Dead sans les zombies, mais quand même, je me pose quelques questions.

Moi, quand je lisais Y The Last Man, je lisais l’histoire d’une planète dans laquelle tout ce qui a un chromosome Y a disparu sauf deux personnages, le héros Yorick, qui se balade dans un monde peuplé uniquement de femmes, et son singe Ampersand qui doit se sentir un peu seul, quelque part (pour faire simple, en règle générale, les hommes ont un Y dans leur caryotype, alors que les femmes n’ont que des X).

Dans la série TV, l’histoire, c’est compliqué… Parce qu’on est en 2021, la diversité c’est important, et quand on adapte Y the Last Man, faut surtout pas l’oublier. Alors les comics étaient bien sympas, mais les transexuels n’étaient pas assez bien représentés, alors on a donné un nouveau rôle au personnage de Sam, incarné par Eliot Fletcher. Sam est un transexuel. En 2021, ça veut dire que c’est une fille qui a fait le choix d’être un garçon, donc elle ressemble visuellement à un garçon, mais en fait c’est une fille, sauf qu’il faut pas dire que c’est une fille parce que c’est pas correct (et que ça ne colle plus trop visuellement), donc c’est un garçon avec des chromosomes XX parce que c’est un choix et faut pas déconner avec les choix.

Visuellement, c’est très réussi, parce qu’on a un garçon sous les yeux. Et du coup, au niveau de la compréhension, on n’arrête pas d’essayer de se rappeler qu’en fait, c’est une fille, et que c’est pour ça qu’il a survécu, le garçon. Et on essaie de pas trop se demander s’il a un zizi ou non, parce que s’il avait eu le temps de se faire opérer, ça deviendrait encore plus compliqué, et ça flinguerait complètement le thème de l’histoire.

C’est visuel, juste. Un film, une série, c’est visuel. On a des codes visuels, et ça simplifie les effets et la narration. Comprendre l’identité sexuelle d’un personnage, c’est une chose, mais si on crée tout un film sur le thème d’une planète composée de plein de femmes et d’un seul homme, on a quand même besoin de repères visuels pour regarder la télé sans avoir besoin d’extrapoler toutes les trois minutes.

Après, la série est sympa. Avoir des histoires mettant en scène des transexuels, c’est sympa. Regarder une série mettant en scène une planète de femmes avec un seul homme et des femmes qui ressemblent à des hommes, parce qu’en fait c’est des hommes et faut pas leur dire que ce sont des femmes, parce que la vie c’est déjà assez difficile comme ça et c’est pas la peine d’en rajouter, c’est compliqué.

Mais sinon, la série reste sympa.

Allez, on se quitte avec une galerie de, heu… je sais pas… Allez Manga, tiens…

A propos Eric Peyron

Eric Peyron n'est un Expert en Rien. Après trois années de Fac dont deux redoublements, Peyron a commencé les petits boulots en intérim pour gagner un peu de blé. Heureusement, inconditionnel de comics en version originale (à cause de la censure et des traductions lamentables de la plupart des versions françaises de l'époque), Peyron est rapidement devenu traducteur d'anglais autodidacte pour des magazines informatiques des années 1990-2000, puis pour de nombreuses sociétés de traduction. Suite au refus par ces mêmes sociétés d'accepter une augmentation de ses tarifs en vingt ans, Peyron a fini par revenir à ses premiers boulots au SMIC, qui paradoxalement, vingt ans plus tard, rapportent plus que des traductions techniques… Actuellement, l'Expert en Tout fait donc de la mise en rayon, des inventaires et démonstrations en grande surface, monte et démonte des stands d'animation, donne des flyers aux passants dans la rue, distribue des prospectus dans vos boîtes aux lettres, et remplace des affiches dans les toilettes des bars et restaurants. De jour comme de nuit. Accessoirement, il est aussi auteur de BD en auto-édition, mais ça, vous le savez probablement déjà. Bref, Peyron est un type qui ne comprend absolument rien à rien, comme la plupart des imbéciles qui se baladent régulièrement sur les réseaux sociaux, mais ça va pas l'empêcher de donner son avis !

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