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• Ouf, Marvel est de retour à la télé avec Hawkeye, la série de Noël sympa de cette année ! Alors, l’histoire a l’air un peu compliquée, mais je vais quand même essayer de la résumer. A priori, il se passe des trucs louches du côté du futur beau-papa de Kate Bishop (le principal truc louche étant qu’il s’agit du perso Swordsman qui fait son entrée dans le MCU), Kate essaie de le suivre pour y comprendre quelque chose, puis, de coïncidences en coïncidences, se retrouve dans le costume de Ronin à se bagarrer contre la Tracksuit Mafia qui fait également son apparition dans le MCU, finit par passer à la télé, et Hawkeye décide de s’en mêler pour tirer Ronin d’affaire, récupérer le costume et résoudre sees problèmes avec la Tracksuit Mafia. Du coup, il laisse ses enfants rentrer chez leur mère pour servir de chaperon à Kate Bishop. Au passage, on constate que le personnage d’Hawkeye du MCU est aussi sourd que celui du Marvel Universe, et qu’il connaît le langage des signes, ce qui va peut-être lui permettre de discuter un peu avec Echo dans le prochain épisode.

Les scènes d’actions sont à la hauteur de Falcon et Winter Soldier : bien chorégraphiées, mais avec un montage un peu passable. Pareil pour la scène de catastrophe au début du premier épisode, qui aurait pu être un peu plus impressionnante, mais on ne va pas se plaindre, parce que ça fait longtemps qu’on ne s’était plus tapé une série Marvel à la télé.

• Du côté de mes productions, toutes les rééditions des numéros de Rage sont terminées et en cours de déploiement. Pour le moment, je m’occupe du déploiement des versions Kindle et Amazon des deux numéros de Rage Compilation, ce qui est déjà passablement stressant. J’attends encore des nouvelles du support technique pour savoir où est le problème avec l’un des livres… Je vais finir par terminer cette partie du boulot, mais impossible de savoir quand.

• Du côté des festivals, mon dernier festival de l’année s’est très bien passé. En revanche, si je reviens à Brignais l’année prochaine, je mettrai des étiquettes de prix sur tous mes livres (Amazon Kindle ne nous autorisant pas à les imprimer directement sur la couverture). Pour ce festival, même les livres des éditeurs indépendants étaient encaissés en sortie par la librairie, et c’est la première fois que je constate des erreurs de caisse et des livres qui disparaissent. Après, la libraire m’avait prévenu dès le premier jour qu’il pouvait y avoir des vols et que des clients pouvaient partir sans payer. Heureusement pour moi, les erreurs de caisse étaient toutes à la hausse, et même si quelques uns de mes livres sont passés à la trappe, l’excédent a compensé pour les pertes, et j’ai pu m’y retrouver plutôt bien financièrement. Pas sûr que mes clients s’y soient retrouvés par contre, donc tous mes prochains livres seront étiquetés pour qu’il n’y ait pas l’ambiguïté.

Après, je risque de ne pas retourner en festival tout de suite, le gouvernement ayant l’intention de durcir le Pass sanitaire. Si un test n’est valable que 24 heures, la tenue de mon stand en festival va me coûter une cinquantaine d’euros, et même dans mes meilleurs jours, je ne vends pas assez pour justifier une telle perte.

• Du côté du Pass sanitaire donc, comme je le prévoyais dans mes derniers posts, la courbe de contamination monte de plus en plus vite, et on met naturellement tout ça sur le dos des quelque 30 % de non vaccinés, en affirmant que la vaccination fonctionne à grand renfort de courbes d’occupation de chambres d’hôpital… Et c’est vrai que de ce point de vue, la vaccination fonctionne. Mais si j’arrive à prévoir la courbe à quelques semaines, voire parfois quelques mois d’intervalle, c’est parce que la politique sanitaire, elle, ne fonctionne pas.

On a beau avoir d’un côté des articles raisonnables de médias raisonnables qui dès qu’ils parlent du vaccin commencent un peu à ressembler à des médias de propagande, comme si leurs rédacteurs voulaient rester optimistes et confiants envers et contre tout, et de l’autre des posts antivax complètement farfelus sur nos réseaux sociaux, ça n’empêche pas la réalité : on se parle entre nous. On se parle entre vaccinés et non vaccinés, et on peut facilement déduire pourquoi la courbe monte si rapidement alors qu’on a de plus en plus de vaccinés.

Quand le gouvernement a décidé de vacciner toute la population, l’argument c’était que les vaccinés choperaient au pire un covid pas trop violent, qui ne les enverrait pas à l’hôpital sous respirateur (sauf pour un certain pourcentage, qui peut se retrouver quand même à l’hosto parce que pas de chance). Contre toute attente, tout le monde l’a très bien compris. Au lieu de s’imaginer qu’un vaccin les rendrait invulnérables, les vaccinés se sont imaginés qu’ils allaient se choper une grippette, un peu comme au début de la pandémie, et qu’ils pourraient vivre avec le virus, voire-même baigner dans le virus en ayant juste un peu le nez qui coule. Et en plus, on les a dispensés de test. Et on est en pleine période de Noël. Alors ben, c’est ce qui est en train de se passer. On commence à baigner dans le virus.

Alors on baigne dans le virus, mais sans doute pas assez, parce que le gouvernement a décidé de durcir sa politique sanitaire. Au programme des annonces de ce jour (d’après les prévisions des médias), une troisième dose pour les vaccinés, et un test payant d’une validité de 24 heures pour les non vaccinés. Le but avoué est de générer de plus en plus de vaccinés. De plus en plus de personnes qui vont s’imaginer qu’ils n’auront qu’une grippette, et qui vont profiter fièrement de leurs anciens acquis que l’état a transformé en nouveaux privilèges (aller au restau, au bar, en boîte…) Comme on est en période de Noël, on va essayer de tout laisser ouvert, et de ne confiner aucun consommateur potentiel, pendant que les vaccinés se détendront au bar en sirotant un variant delta. Ah si, on va quand même favoriser le port du masque… mais en supposant que le virus se répand principalement dans tous les endroits ou l’on mange en public, à mon avis, ça ne va pas servir à grand chose.

Bref, le gouvernement a décidé d’empirer encore sa politique sanitaire alors que la courbe de contamination monte de plus en plus rapidement. On se retrouve la semaine prochaine pour constater l’ampleur des dégâts. En attendant, je vous laisse avec une galerie Marvel, tiens !

A propos Eric Peyron

Eric Peyron n'est un Expert en Rien. Après trois années de Fac dont deux redoublements, Peyron a commencé les petits boulots en intérim pour gagner un peu de blé. Heureusement, inconditionnel de comics en version originale (à cause de la censure et des traductions lamentables de la plupart des versions françaises de l'époque), Peyron est rapidement devenu traducteur d'anglais autodidacte pour des magazines informatiques des années 1990-2000, puis pour de nombreuses sociétés de traduction. Suite au refus par ces mêmes sociétés d'accepter une augmentation de ses tarifs en vingt ans, Peyron a fini par revenir à ses premiers boulots au SMIC, qui paradoxalement, vingt ans plus tard, rapportent plus que des traductions techniques… Actuellement, l'Expert en Tout fait donc de la mise en rayon, des inventaires et démonstrations en grande surface, monte et démonte des stands d'animation, donne des flyers aux passants dans la rue, distribue des prospectus dans vos boîtes aux lettres, et remplace des affiches dans les toilettes des bars et restaurants. De jour comme de nuit. Accessoirement, il est aussi auteur de BD en auto-édition, mais ça, vous le savez probablement déjà. Bref, Peyron est un type qui ne comprend absolument rien à rien, comme la plupart des imbéciles qui se baladent régulièrement sur les réseaux sociaux, mais ça va pas l'empêcher de donner son avis !

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